Marché et dette carbone : quelle application dans le secteur de la construction ?

La trajectoire bas-carbone du secteur de la construction est désormais enclenchée, appelant nécessairement à revoir les modes de conception, de construction et d’intervention. Le « carbone » fait alors l’objet de nombreuses appellations, parmi elles, la notion de « marché carbone » de laquelle découlera celle de « dette carbone ».

Depuis 2005, le marché carbone est mis en place par l’Union Européenne pour mesurer, contrôler et réduire les émissions de son industrie et de ses producteurs d’électricité.

Ce marché s’adresse à tous les secteurs économiques et amène à raisonner en « budget carbone » (principe de plafonnement et d’échange des droits d’émissions permettant aux acteurs d’acheter des « quotas d’émissions »).

Le principe de la dette carbone, quant à lui, se fonde sur la création d’une dette financière pour compenser l’impact des émissions de gaz à effet de serre sur l’environnement. La dette environnementale créée par ces émissions de GES se convertie alors en dette financière dite « dette carbone ».

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

Quels sont les contours de ce marché carbone et quelle application concrète sur le terrain dans le secteur de la construction ?

Le secteur de la construction doit donc, au même titre que d’autres industries, s’adapter et proposer des solutions technologiques toujours plus efficientes et moins impactantes d’un point de vue environnemental.

L’expression de « dette carbone » est alors plus communément rentrée dans notre vocabulaire : elle peut être appliquée de manière pratique à l’ensemble des impacts générés par un produit ou équipement de la construction, tout au long de son cycle de vie, en lien avec la quantité de carbone (plus précisément de CO₂) émise lors de sa fabrication jusqu’ à sa fin de vie.

Les émissions des produits et équipements de la construction doivent donc être les plus faibles possible sur l’ensemble de leur cycle de vie.

Mais attention, cette quantité de carbone est cependant difficilement « remboursable ».

Nous poursuivons notre mission d’accélération de la montée en compétences de l’ensemble de la filière.

Car nous affirmons qu’il y a urgence à agir ! En comprendre tous les enjeux est alors essentiel, mais la prise en main de ces différentes notions n’est pas toujours évidente.

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