Pour beaucoup, la notion de confort dans l’habitat est souvent associée à une catégorie socioprofessionnelle privilégiée. Bénéficier d’un logement confortable aurait donc, à priori, un certain coûts de mise en œuvre. Pourtant, le confort peut être accessible si l’on prend en compte, dans un premier temps, un certain nombre de précautions dès la phase de construction ou d’élaboration de projet de rénovation (et ce dès les premières réflexions amonts surtout dans le cas de bâtiments existants) ; tout en veillant à un entretien régulier des équipements favorisant le confort durant la phase d’exploitation. Des actions de travaux adaptées, associées à de[...]
Lire plus...En France métropolitaine, l’habitat est soumis aux variations de températures et de climat tout au long d’une année. Il s’agit donc de garantir une continuité dans la sensation de confort dans les bâtiments (habitats et bâtiment tertiaires), indépendamment de la température extérieure : en assurant une sensation suffisante de chaleur l’hiver, et inversement, en prévenant des éventuelles surchauffes l’été. C'est le confort thermique 4 saisons. Plusieurs éléments entrent alors en considération pour garantir ce confort : qu’ils soient liés à la puissance des appareils installés, à une combinaison optimisée des systèmes actifs et passifs de ventilation, ou encore à la[...]
Lire plus...C’est le grand sujet de la rentrée : le plan de relance présenté par le gouvernement, avec la question de la rénovation énergétique des bâtiments comme l’un des principaux axes retenus pour relancer l’économie française. La performance énergétique du parc français, tertiaire comme résidentiel, fait donc l’objet d’une attention toute particulière. Selon une récente étude du Ministère de la transition écologique et solidaire, on dénombrerait 4,8 millions de passoires thermiques [1] en France métropolitaine, soit 17% du parc immobilier particulièrement consommateur en énergie. Le chantier est énorme, mais pas impossible. Convaincu que les travaux de rénovation énergétique constituent un des[...]
Lire plus...Le bâtiment, un de ces lieux clos où nous passons une grande partie de notre temps, peut être à l’origine de diverses nuisances pour notre confort, mais également notre santé. Une des causes ? L’air intérieur que nous respirons, pollué par diverses sources et émanations, et bien souvent par une absence de systèmes de ventilation et de renouvellement d’air appropriés, en bon état de fonctionnement. Plusieurs études, dont celles de l’observatoire de la Qualité de l’air intérieur, ont ainsi démontré que l’air que nous respirons peut être cinq à dix fois plus pollué à l’intérieur qu’en extérieur. Source image : «[...]
Lire plus...Le pilotage et la gestion active des équipements sont de plus en plus présents dans les bâtiments et plébiscités par les occupants. Permettant de réaliser un certain nombre d’opérations automatiquement (allumage des lumières, variation de l’intensité lumineuse, ouverture automatique des fenêtres, fermeture des stores en cas de fortes chaleur etc.), sans ou avec peu d’intervention manuelle, avoir un logement connecté vise à faciliter le confort de l’occupant et à le libérer de ces tâches quotidiennes. Et au-delà du confort, automatiser ses équipements vise à optimiser leur consommation en apportant à l’occupant davantage de visibilité et un suivi en temps réel[...]
Lire plus...Les apports en lumière naturelle ont de nombreux effets positifs sur les occupants, notamment sur la question du bien-être et de la santé en habitation, tout comme sur la productivité et la concentration dans le tertiaire (bureaux, écoles). Toutefois, ces apports lumineux ne doivent pas compromettre le confort thermique, en toute saison, pour maintenir des conditions d’habitat et de travail acceptables. La recherche d’un juste équilibre pour garantir un confort thermique en toute saison Le confort par les apports lumineux dépend, en premier lieu, de l’orientation des surfaces vitrées, de leur inclinaison ainsi que de la localisation du bâtiment en[...]
Lire plus...Le Fonds de Dotation Cercle Promodul / INEF4 base cette analyse sur les échanges au sein d’un de ses groupes de travail sur les réglementations et sur les résultats de deux enquêtes, menées au sein du groupe, relatives aux conséquences sur les promoteurs / constructeurs et les bailleurs, de l’expérimentation E+C-. En menant ces études nous avons cherché à savoir plusieurs choses : comment le bâtiment se préparait à la RE2020, à quel point elle pouvait poser questions et enfin à quelles attentes la future réglementation pouvait répondre. Questionnés sur une évolution possible des textes à venir, deux sujets que[...]
Lire plus...Avec une température moyenne mondiale supérieure à 1,1°C, 2019 est devenue la deuxième année la plus chaude de l’ère industrielle [1]. Et alors que l’Accord de Paris prévoit de limiter la hausse des températures en dessous de 2°C d’ici 2050, l’Organisation Météorologique Mondiale indique que « depuis les années 1980, chaque année a été plus chaude que la précédente » [2], laissant supposer, si rien n’est fait, une augmentation de 4 à 5°C d’ici la fin du siècle. Changement climatique et vagues de chaleur Il s’agit désormais de composer avec des contraintes qui deviennent de moins en moins exceptionnelles, et qui[...]
Lire plus...D’un point de vue économique, le secteur d’activité de la construction et du bâtiment joue un rôle prépondérant dans l’économie européenne, et se caractérise entre autres par la prédominance de micro-entreprises et de PME : 99% des entreprises du secteur en Europe sont des PME, représentant 83% de l’emploi total [1]. Les PME constituent donc un potentiel considérable et un vivier de solutions et d’innovations majeur. Pourtant aujourd’hui, le secteur de la construction est encore qualifié de « vieillissant » ou « traditionnel », et peine à se renouveler pour faire face à une montée grandissante de nouveaux acteurs, dont l’innovation[...]
Lire plus...D’un côté on parle de marché de la rénovation énergétique et d’objectifs annuels de 500 000 rénovations performantes chaque année et de l’autre on parle d’un marché atone, de rénovation minimale loin des objectifs nationaux BBC et SNBC. On est aujourd’hui très loin du modèle initial sur lequel se construisait une offre globale en vantant des retours sur investissements et des économies d’énergie. Or, on le sait, le marché de la rénovation énergétique aujourd’hui ne décolle pas. On constate donc un décalage entre l’intention d’agir et le passage à l’acte car l’approche énergétique et écologique des travaux de rénovation ne fonctionne[...]
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