« Les dispositifs incitatifs et réglementaires ne peuvent avoir d’impacts significatifs qu’à la condition d’être en cohérence avec les systèmes de valeur et les intérêts des ménages. Or, ceux-ci sont soumis à des injonctions contradictoires : économiser et consommer, maîtriser ses consommations mais ne s’occuper de rien, gérer ses équipements sans en avoir ni les compétences ni les modes d’emploi… Pour « changer les comportements », il faut donc agir tout à la fois : sur les valeurs et les images sociales véhiculées par la publicité et les médias, sur les équipements techniques pour en accroître l’efficience et sur les travaux de rénovation énergétique. » – Christophe Beslay
« Nous prenons ainsi notre part, en tant qu’industriels, des efforts nécessaires pour réaliser la transition vers des modes de construction et des modes de vies plus vertueux sans que cela soit au prix d’une dégradation de la qualité de vie. L’étude des comportements et des éléments socio-culturels qui les contraignent est, à ce titre, un moyen qui participe de soutenir les actions mises en place au quotidien par les individus pour atteindre ces objectifs. » – Thibault Danteur
« L‘accompagnement et l’information sont essentiels. Mais il ne faut pas considérer que les usagers ne savent rien : bien au contraire ils ont des connaissances transmises par leur milieu et ils s’informent notamment sur internet. Il faudrait développer une vraie pédagogie en partant de ce que les gens connaissent, de ce qu’ils ont entendu dans le passé et qui peut paraître contradictoire avec le message actuel. Un vrai enseignement qui tiendrait compte de la particularité de chaque habitant et de chaque habitat, avec des relais de conseils adaptés : ce serait une révolution ! » – Yankel Fijalkow